La France Va Gagner

La France Va Gagner
La question de la qualification à la coupe du monde de l’équipe de France de football fait, en ce moment, la une des médias.
La défaite 2-0 contre l’Ukraine lors du match de barrage aller a déclenché de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. Dans ces cas-là, quasiment 65 millions de français deviennent sélectionneurs et y vont de leurs critiques et de leurs conseils plus professionnels que les professionnels.
Pour se qualifier, l’équipe doit gagner le match retour, ce mardi 19 novembre, par 3 buts à zéro.
Je n’ai pas pu voir le match aller mais je n’ai pas été tellement étonné du résultat.
Pensées négatives
Déjà, un certain pessimisme général régnait depuis le début de la poule éliminatoire dans laquelle la France n’a pu être directementsélectionnée, obligée de disputer les matches barrages.
De plus, les interviews des joueurs ou de l’entraîneur, que j’ai vues à la télé avant la compétition, étaient navrantes. N’importe quel observateur constatait le manque d’entrain, de gaieté, de joie de vivre sur les visages ou dans leur communication non verbale. Ces pauvres garçons, pourtant bien plus riches que vous et moi, semblaient porter toute la misère du monde sur leurs épaules.
On ne sentait aucunement l’envie. Comme chante Johny Halliday :
On m’a trop donné bien avant l’envie
J’ai oublié les rêves et les merci
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l’envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi..
qu’on me donne l’envie
L’envie d’avoir envie…
qu’on allume ma vie !
Gaieté et Joie de Vivre
Pourtant le football, ça peut être magique, extraordinaire, fabuleux. On se rappelle la liesse populaire quand l’équipe de France a gagné la coupe du monde en 1998. On ne voyait que des sourires, des rires, des visages épanouis. Tout le monde semblait s’aimer et même la côte de popularité du président de la république de l’époque était remontée.
J’ai retrouvé cette gaieté, cette envie de rire, lors du match amical, France-Australie, le 12 octobre dernier. Nos joueurs se sont lâchés, un vrai festival : 6 buts à zéro. Il est clair qu’ils peuvent le faire, ils en ont les compétences.
L’image de l’arbre présentée dans mon article Pensées, Emotions, Actions, Résultats s’applique parfaitement à tous les sports et en particulier au football français.
Et ce, d’une manière collective, jusque dans toute la société.
Conditionnement Collectif
Les pensées, les croyances des protagonistes, ainsi que celles des spectateurs qui sont nombreux, influencent les résultats.
Si les acteurs eux-mêmes montrent si peu d’enthousiasme quand ils parlent aux journalistes, comment voulez-vous que ça ne déclenche pas des pensées du même ordre chez tous ceux qui s’y intéressent ?
Le manque de confiance en soi flagrant chez les joueurs fait que même les supporters n’y croient plus. La peur de perdre est une émotion négative qui engendre le résultat redouté.
L’enjeu décuple les émotions
Contrairement à un match amical, cette fois, il y a un gros enjeu d’un niveau international, la coupe du monde. Cet enjeu accentue énormément les émotions négatives, qui touchent aux croyances et à l’identité.
On veut absolument gagner pour être à la hauteur, pour ne pas se sentir frustré de rater la qualification, et en se focalisant sur cette peur et cette frustration, on provoque exactement l’inverse ce qu’on veut.
Ce qui est étonnant, c’est que ce phénomène est plus fort en France que dans les autres grandes nations européennes de football. Depuis 1986, la France a toujours eu beaucoup de mal lors des qualifications de la coupe du monde.
Je ne sais pas si dans les autres langues, on utilise ces mots : “éliminatoires” et “barrages”, qui ont tendance à faire focaliser sur un résultat négatif. Si ce n’est pas le cas, ça expliquerait en partie les difficultés qu’ont les joueurs français à se qualifier.
Grosso modo, les joueurs sont compétents, c’est évident. Sinon, ils ne joueraient pas, pour la plupart, dans des clubs étrangers qui les achètent sans compter. Gagner 3-0, c’est possible. On a bien gagné le Brésil en finale de la coupe du monde 1998 par ce score. Ce n’était pas les mêmes joueurs, certes, mais d’un niveau équivalent. Et l’équipe d’Ukraine n’est pas si forte.
C’est donc juste une histoire de conditionnement psychologique.
Conditionnement positif
Se débarrasser de toutes ces pensées négatives, avoir envie, ressentir des émotions positives collectivement, celles du plaisir de jouer et de marquer, de créer du beau jeu.
J’y crois. J’ai entendu deux ou trois joueurs qui ont parlé dans ce sens, après une probable remontée de bretelles de l’entraîneur.
On joue à domicile, c’est un avantage. J’imagine le scénario du match de mardi : Dès les premières minutes, un premier but leur donne un moral d’acier, l’entrain, le courage et la détermination, et redonne aux spectateurs dans le stade et devant leur poste de télé, une formidable émotion de joie.
A contrario, l’équipe adverse ne touche pas une balle et ne fait que défendre.
Soutenus par les supporters qui scandent “allez les bleus !” et par tous les français qui regardent le match en direct, nos joueurs s’amusent, dribblent, multiplient les performances techniques et les gestes créatifs. Je sens monter un vent victorieux, et vois un second but en fin de première mi-temps.
Puis en milieu de seconde période, le troisième but nous fait tous crier des “hourra !”
Ça y est : La France a gagné ! On est qualifié ! On va au Brésil pour la coupe du monde !
Qu’en pensez-vous ?
Merci de laisser votre commentaire
Hello Jean,
Génial ton article !
Tu l’envoies au sélectionneur et aux joueurs de l’équipe de France ?
Je t’embrasse.
Vis une merveilleuse journée.
Maxime
Hello Maxime,
Je voulais aussi utiliser une grille de lecture transurfing, mais je n’ai pas eu le temps….
Merci du commentaire.
Je t’embrasse.
Jean
PS. Aimé Jacquet, l’entraîneur de l’équipe championne du monde de 98 a fait de la PNL….
Bonjour Jean,
Je doute de ce qu’ont pu faire les joueurs de l’équipe du monde de 98 car en 2000 je prenais des cours de sophro et l’intervenant me disait que c’était grâce à la sophrologie !
Enfin, pour ton article, je ne dis mot car cela m’est égal mais je respecte ta passion. Et rien que pour te faire plaisir, je me joins à toi pour apporter ma goutte de positif afin qu’ils gagnent !
Il a été remarqué aussi, que les spectateurs, le lendemain de la victoire, travaillaient mieux car ils étaient plus heureux. J’ai donc aussi ce souhait pour l’économie française !
Passe une agréable journée.
Iona
Bonjour Iona,
Le foot n’est pas vraiment ma passion, mais j’adore regarder un match quand les joueurs (français) marquent des buts et quand on sent qu’ils s’amusent vraiment.
Merci de ta goutte de positif, ça ne fera qu’aider.
C’est vrai qu’un score positif fait du bien à bien des niveaux. L’économie en a besoin.
Bien à toi.
Un petit bonjour,
Je ne parlerai pas du foot, c’est un sport que j’ai arrêté de regarder depuis les “Verts” de l’ AS Saint-Etienne.
Je suis plutôt un spectateur canapé et un passionné de rugby, il faut dire que je l’ai un peu pratiqué quand j’étais très jeune..
Et puis ces “espèces de nounours” sont bien plus sympathiques à mon goût…On se défoule et on se respecte…
Prochain match samedi prochain, les Springbok (Afrique du Sud) au programme…
“Allez les petits !” comme disait Roger Couderc…
Bon, je crois que je suis hors sujet là (;-).
Mais je ne crois pas non plus aux pensées positives ou négatives…par contre je crois que tu as oublier les primes pour les pensées positives MDR !
Ah ! ça fait plaisir de revoir ton sourire…ça me manquait…
Amicalement,
Pascal.
Bonjour Pascal,
Moi aussi, ça me fait très plaisir de te recroiser ici.
Tu dis que tu ne crois pas aux pensées positives, pourtant quand tu évoques Roger Couderc et les nounours du rugby, il s’agit bien de ça. Et ces pensées positives te plongent dans une émotion positive.
Je serai devant mon poste samedi moi aussi. Imagine la joie que tu ressens quand un français aplatit la balle en “terre promise”. Ce n’est pas positif ça ?
Bien à toi.
Bonjour Jean,
Moi, le sport à la télé et le sport tout court, ce n’est pas mon truc. Mais il y a une question qui me turlupine : as-tu mis tes charentaises à crampons? 😉
Amicalement,
Sco! 🙂
Bonjour Sco!
Bien sûr ! 😉
Et les résultats ne se sont pas faits attendre : 3-0 !!!
Amicalement.
Bonjour Jean,
Si tu savais ce que je vis à la maison : mon mari et mon fils sont fans de foot américain, en ce moment c’est la saison, ils sont en plein dedans, et puis mon fils est un fan de Lyon, alors il regarde quand même ce qui se passe au niveau du foot en France et en avait les larmes aux yeux lorsque la France s’est qualifiée. Il a 16 ans…à cet âge là, c’est fou ce que ça les prend aux tripes! Il a presque peur de les voir se planter magnifiquement au Brésil contre une petite équipe pourrie! Il est le seul Franco-américain de son équipe de foot, et à cet âge là, je ne sais pas si ça se lâche vraiment sur le terrain pour le plaisir…c’est fou ce qu’ils peuvent être compétitifs!
Bonjour Cécile,
C’est curieux, personnellement étant ado, je n’aimais pas du tout regarder le foot à la télé quand je pouvais aller y jouer moi-même. Ce qui m’amusait beaucoup plus.
Je pense d’ailleurs que quand les professionnels jouent bien, c’est qu’ils se lâchent et retrouvent leur joie de jouer de l’enfance.
Quand l’adulte retrouve son état d’ “enfant libre”, il fait des merveilles
Amicalement.
Bonjour jean,
Je ne suis pas fan de ce sport.
Sauf en 1998 ou j’étais quasi sur place avec mes neveu et nièce à la fin du match regardé à la télé et ou j’ai baigné ensuite dans la foule en liesse dans les rues même de Saint Denis.
Souvenirs qui me resteront en mémoire, l’envie de tous s’embrasser…J’ai perçue la capacité d’une foule toute dirigée vers un même but, la célébration d’une victoire.
Toutes ces ondes positives étaient porteuses de joies, de partage, c’était enivrant. Pas de place aux pensées négatives…Place aux pensées de joies…de partage, nous étions tous égaux ce soir là !
Merci Jean de me faire rappeler ces souvenirs,
Hélène
Bonjour Hélène,
C’est vrai que ces moments de liesse étaient formidables. Toutes ces pensées et émotions positives dans une même synergie, on ne vit pas ça tous les jours.
Amicalement.
Bonjour Jean
Je ne suis pas du tout fan de foot et pourtant je fonds en larmes devant ma télé quand la France gagne alors je peux comprendre le bonheur des joueurs et des supporteurs et cette espèce de lame de fond qui soulève les foules . ALLEZ LES BLEUS !
Bonjour Janine,
Moi, c’est en entendant la Marseillaise qu’il me vient une larme. Que ce soit dans n’importe quel sport. Notamment lors d’une médaille d’or gagnée par un français qui transmet en plus sa propre émotion.
Amicalement.
Bonjour Jean,
Il fut un temps où je suivais le Mundial avec passion… jusqu’à ce que l’Italie élimine la France. Tu te souviens ? Moi, j’étais dans un café doté d’écrans géants, ici au Québec, et le public était plutôt pour l’Italie, ce qui m’a, à l’époque, profondément blessée. Je me suis sentie abandonnée dans cette nouvelle patrie issue de la mienne.
Bref, c’est une vieille histoire, mais je n’ai jamais retrouvé le feu sacré.
Pas grave : mon fils a pris la relève !
A bientôt…
Bonjour Bernadette,
Chez moi aussi la passion a nettement diminué. Forcément vu les résultats déplorables des dernières années. Mais ça va repartir : la qualification à la coupe du monde devrait rebooster les supporters.
Amicalement.
Bonjour Jean
Mon père était fan de foot et il m’emmenait sur les stades avec lui à la grande époque de Reims (ce n’est pas d’hier)
Mon fils aujourd’hui est fou du FC Porto alors je suis fan du FC Porto mais s’il était fan de Benfica je serais fan de Benfica, cepensant j’aime bien voir les matchs (après le résultat et quand Porto gagne) sinon ça m’énerve trop
Bonjour Sylviane,
Mon père aussi est fan de foot, il regarde quasiment tous les matches, des ligues anglaises, espagnoles, italiennes, etc, à la grande perplexité de ma mère…
Moi, c’est juste l’équipe de France que je regarde. En revanche, je ne regarde qu’en direct. L’émotion n’en est que plus intense quand il y a un but. Si je connais le résultat, bof, c’est simplement un plaisir de voir un beau geste technique, ce qui me fait moins vibrer.
Amicalement.