Chasser les pensées noires

Cet article a été rédigé par l’équipe du site David LAROCHE

« Change-toi les idées », « oublie ça et avance ! », « arrête de penser à tout ça, positif ! » ; des conseils plus faciles à dire qu’à appliquer ! Les pensées noires, appelées si subtilement « ruminations mentales » ou « tourments intérieurs » par les psychologues ne se balayent pas d’un revers de main avec une phrase simple. Comment s’en débarrasser pour réellement « aller de l’avant » ?

Comprenons d’abord les pensées négatives !

Comprenons les pensées négatives

La pensée définie l’homme, avançait Blaise Pascal ; cela est inhérent à notre essence, on ne peut la contrôler. Cependant, notre imagination, quand elle se mélange avec vécu moins, les appréhensions, les opinions que l’on se fait de notre entourage, peut nous conduire vers des pensées désagréables. La philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury a parlé d’une manifestation sur deux niveaux de ces pensées.

« D’abord à l’égard de l’extérieur, et du monde en général : nous éprouvons des sentiments d’insécurité, d’abandon, de fragilité, de menace. Nous avons l’impression que nous évoluons dans un univers dangereux, malveillant. Dans le meilleur des cas, nous estimons que nous devons faire preuve de vigilance ; dans le pire, nous nous sentons attaqués. Ensuite, vis-à-vis de nous-même et de notre intériorité. La négativité se caractérise par l’auto-dépréciation : nous ne nous sentons pas à la hauteur de ce qui nous est demandé, nous avons l’impression que nous n’y parviendrons jamais »< a i=1> (1 ).

Doit-on se débarrasser de nos idées noires ? Tout le monde répondra « oui », mais de quelle façon ? Daniel Wegner (2), professeur à l’Université de Virginie, travaille sur le sujet depuis les années 1990. Comprenant que poser une injonction à l’esprit le force paradoxale à y revenir sans cesse, ses recherches tendent vers des approches plus « pratiques ». Ce que les psychologues appellent des « pensées interdites » ne font qu’attiser l’esprit à aller dans ce sens. L’on ne peut conseiller à une personne souffrant de boulimie de ne plus penser aux tranches de jambon et de fromage dans son frigo, car elle ne fera qu’y penser. 

Alors que le psychanalyste Rodolphe Oppenheime (3) préconise de faire le vide, Daniel Wegner complète avec la distraction. Dans sa démarche, Wegner ne propose nullement une « distraction ponctuelle » qui peut être coûteuse et peu efficace. Partir en week-end dans une station balnéaire après une rupture ou sortir en boîte avec des amis, cela fonctionne le temps de la distraction, mais le retour à la vie réelle s’annonce sous le poids de l’amertume et de la solitude ; c’est ce qu’il appelle « effet de rebond ». À la place, il suggère de se trouver une nouvelle passion qui dure : entreprendre un nouveau projet. Comment matérialiser tout cela ? 

Astuce 1 : Osez dire STOP !

Vous avez le pouvoir de tronquer vos pensées noires contre des idées agréables. Au lieu de vous déprécier en vous comparer aux personnes de votre entourage, pensez à vos projets, aux innombrables façons d’améliorer votre bien-être, votre vie personnelle, etc. Au lieu de vous laisser terrer, apprenez à vous imposer. « La vie, ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie » . Sénéque

Alors, faites ce que vous aimez, agissez ! 

Ne restez plus dans une relation qui vous étouffe juste par peur d’être seul(e), ne vous agrippez pas à un job, car l’on vous a dit jadis que votre passion n’est pas un travail, ne restez pas en contact avec des personnes qui vous empêchent de vous diriger vers vos inspirations.  

Astuce 2 : Vivez vos rêves

« La différence entre le possible et l’impossible se trouve dans la détermination » , Gandhi ; une phrase qui devrait vous animer quand vous souhaitez aller au bout de vos rêves. Bien sûr que vous allez devoir sortir et élargir votre zone de confort, bien que cela comporte des risques, mais sûr souhaitez-vous vivre en suspens pour le reste de vos jours ou prendre les choses en main et faire ce qui vous passionne réellement ?< ; /span>

En créant un écosystème adapté à la réalisation de vos projets., vous vous dirigez dans la bonne direction afin de vous réaliser à travers ce qui vous anime vraiment.

Astuce 3 : Liez-vous aux gens qui ont un mental de gagnant

Être seul(e) face au monde, face aux nombreux défis à relever et aux obstacles à franchir, cela peut finir par vous terrasser. Surtout si vous vous entourez de mauvaises personnes. Oui, vous pouvez réussir seul(e), mais l’aide et les bonnes vibrations de personnes de votre entourage restent inestimables.

Avoir des modèles de réussite dans votre vie ne sera pas un luxe. Inspirez-vous des bonnes personnes et faites en sorte de devenir plus tard, une source d’inspiration pour les autres.

Astuce 4 : Voyez le bon côté des choses !

Voyez le bon côté des choses

Autant dire les choses clairement : c’est une utopie de croire que tout va aller comme sur des roulettes, que ce sera facile et que la réussite sera acquise facilement. Mais est-ce que vous allez vous décourager et laisser le poids des obstacles vous écraser ? Ou vous allez y voir une occasion d’apprendre, de tirer une bonne leçon pour rectifier le tir ?

Il va de soi que la résilience s’apprendra avec le temps ; comme précisé plus haut, c’est une question de détermination. D’ailleurs, c’est là que vous aurez besoin du soutien de vos proches, qui sauront vous dire que « le succès n’est pas final, que l’ L’échec n’est pas fatal. : c’est le courage de continuer qui compte » (Winston Churchill). Joignant le même esprit, David Laroche détaille dans cette vidéo ses approches sur 4 points pour transformer les pensées noires en un levier permettant d’aller de l’avant.

En ce qui vous concerne, en avez-vous déjà testé de ces astuces par le passé ?
Ont-elles fonctionnées pour vous ?
Si oui, quels conseils supplémentaires donneriez-vous
pour surmonter les pensées noires plus facilement ?
Sinon, comment avez-vous traversé cette épreuve ?

Source : 

(1)   « La Fin du courage, la reconquête d’une vertu démocratique » (Cynthia Fleury)
(2)   « Ruminations mentales et tourments intérieurs » (Olivier Luminet)
(3)   « Idées noires : comment y faire face ? » (Rodolphe Oppenheimer)